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​​Le Monde

Renaud Machart

 

Une Arcadie intergalactique

 

« (..) le fil qu’a suivi la joyeuse bande convoquée par le Théâtre du Châtelet à Paris pour la mettre en scène a préféré un décrochage spatio-temporel plus radical en déplaçant l’action à coups de vaisseaux spatiaux dans un monde intergalactique peuplé de créatures de bande dessinée façon manga. […] De sorte que tout cela paraît moins déplacé que ces innombrables mises en scène d’opéra prétentieuses et absurdes qui transposent l’action dans des abris antiatomiques. De multiples pastilles sonores synthétisées interrompent l’accompagnement des récitatifs ou s’y superposent ; quand celles-ci s’y intègrent harmoniquement, l’effet fait mouche. »

 

Le Figaro​

Christian Merlin

 

« Pour lui redonner vie, sans doute fallait-il une réalisation visuelle décalée. […] Point de délire, cependant : l’histoire est racontée de manière lisible et la musique n’est pas trahie, même dans ces habiles interventions de synthétiseurs qui ponctuent les récitatifs d’effets sonores tout droit sortis des consoles de jeu. C’est tout à fait divertissant. »

Libération

Eric Loret

 

« Joie des petits et des grands. […] La mise en scène multiplie les décollages, patinettes atomiques, accélérations réussies (une voiture électrique puis un film qui freine en sens inverse et le tour est joué). […] Autant qu’on ait pu en juger le soir où l’on y était, 100% des gens qui ont assisté au spectacle l’ont aimé – et acclamé. »

 

La Croix

Emmanuelle Giuliani / Marie Soyeux

 

« Le metteur en scène Olivier Fredj et ses inventifs comparses aux lumières et à la création vidéo et sonore ne ménagent donc ni leurs efforts, ni leurs effets pour animer le plateau.[…] A la sortie, une femme d’une soixantaine d’années commente, encore un peu interloquée : « Finalement… c’est très gai ! » devant une adolescente amusée.

 

 

CultureBox

Bertrand Renard

 

« On n’avait pas vu ce « Roi Pasteur » (« Il re pastore ») à Paris depuis des lustres. Il nous revient, disons-le d’emblée, dans une très jolie production. Une production moderne et intelligente qui – ce n’est pas si fréquent – plaira aussi beaucoup aux enfants. »

 

 

Forum Opera

Christian Peter

 

« La direction d’acteur extrêmement inventive, ne laisse pas de temps morts, l’œil est constamment sollicité par un nouvel élément, une apparition ou un gag qui déclenchent l’hilarité de la salle. Outre les solistes, évolue sur scène un groupe de danseurs vêtus en cosmonautes qui se livrent à des acrobaties diverses et variées, notamment pendant les airs. L’action est parfaitement lisible et l’argument – plutôt mince – de l’ouvrage se trouve enrichi par le déferlement d’images et les nombreux jeux de scène auxquels nous assistons. »

 

Artistic Rezo

Hélène Kuttner

 

« Car l’opéra de Mozart, dénué de son caractère pastoral et naïf, prend ici un tour beaucoup plus passionnant en ce qu’il plonge dans nos mythologies modernes. Le metteur en scène Olivier Fredj a choisi de diriger ses personnages de bande dessinée de manière cocasse et totalement conforme à la typologie des héros modernes. D’ailleurs, à chaque nouvelle apparition d’un personnage, un cartel apparaît sur l’immense écran étoilé avec sa signalétique. Amis ou ennemis, courageux ou fourbes, les douces créatures imaginées par Metastase au 18° siècle prennent de la couleur et du caractère et les récitatifs, d’une véritable saveur poétique, sont parfois troublées avec ironie par des bruitages électroniques ».

Concert Classic .com

Pierre-René Serna

 

« Au final, quelque chose de frais, comme le réclame cette pastorale héroïque, juvénile d’esprit et de conception mais assurée, à l’instar de ce spectacle tout public. »

 

Bach track

Anne-Laure Faubert

 

« C’est une mise en scène d’Olivier Fredj dont on se souviendra longtemps : Il re pastore, opéra composé par Mozart alors âgé de 19 ans, fait référence dès les premiers instants de cette production aux dessins animés des années 1980, à Star Wars et aux mangas japonais. Des références qui parleront aux trentenaires et à l’enfant qui sommeille en chacun d’entre nous. Une intrigue mince, des personnages assez semblables – il n’y a pas réellement de méchant – et un dénouement attendu. La mise en scène permet de gommer ces caractéristiques en focalisant l’attention du spectateur sur le côté opéra bouffe. On rit beaucoup dans cette version d’Il re pastore. […] Avec ses effets spéciaux, cette production d’Il re pastore rappelle les machineries d’époque, pour le plus grand bonheur des spectateurs. »

 

Operanimal​

Anh Tuan

 

« Il faut aussi saluer les acrobates et marionnettistes qui méritent tous d’être cités : Valentin Johner, Antoine Lafon, Thomas Favre, Nicolas Comiti, Colin Cluzaud, David Cami de Baix, Bruce Chatirichvili, Edouard Gameiro. […] Cette production pleine d’humour, visuellement étonnante et suffisamment truffée de détails pour être vue plusieurs fois si nécessaire car il n’est pas sûr qu’on redonne de si tôt Il Re Pastore sur scène, traité comme un véritable chef d’œuvre de Mozart. »

 

TLC - Toute La Culture

Yael

 

«  le résultat propose des moments de grande beauté (dans le premier acte, des envolées littérales des solistes dans les étoiles, et une montée en puissance avec un univers formidablement fou et des chorégraphies solides dans l’acte deux) et une énergie qui rend bien hommage à la jeunesse fructueuse de Mozart. »

 

Il Tenore Momento

 

« La mise en scène de Nicolas Buffe et Olivier Fredj nous plonge dans un fascinant univers mêlant jeux vidéo, super héros japonais et science fiction. Elle nous propose une relecture toujours précise et enthousiasmante de cet opéra de jeunesse, en plein accord avec le caractère naïf de cette serenata écrite par Mozart de dix-neuf ans. Ainsi, les péripéties du livret un rien guindé du grand Metastase passent comme une lettre à la poste, sans que jamais la transposition ne fasse offense à la musique, bien au contraire. Coiffé d’une perruque afro blonde platine, le personnage d’Alexandre le Grand est gentiment ridiculisé, alors que le couple de bergers Aminta et Elisa gardent leur naïveté et leur émotion, même dans cette univers aux couleurs eighties. Très virtuose et magnifiquement réalisée, cette mise en scène résolument décalée, mais toujours respectueuse de la musique, fait mouche dans un ouvrage sans doute pas évident à mettre en scène. »

 

 

Konbini

« Associer Mozart et l’univers des jeux vidéos et des mangas était un pari plutôt osé. Mais le metteur en scène Olivier Fredj et le plasticien Nicolas Buffe l’ont relevé avec brio. La version qu’ils proposent d’Il Re pastore, l’un des premiers opéras de Mozart, au Théâtre du Châtelet est pour le moins original. […] Quand l’opéra commence, les images d’un vaisseau spatial est d’une planète apparaissent sur le grand écran disposé sur la scène. Une guerre a lieu, des engins explosent dans l’espace. On se croirait en train de regarder le nouvel épisode de Star Wars mais ce n’est pas le cas. […] Cette mise en scène complètement décalée fonctionne à merveille. Pour en parler, nous avons rencontré Olivier Fredj, qui a abordé de la conception de l’opéra et l’évidence d’associer Mozart à la pop culture. »

 

Ma Culture

L’actualité des arts vivants

Yannick Bezin

 

« Celle proposée par Nicolas Buffe et Olivier Fredj ne manque pas d’esprit et la transposition de l’action des champs de Sidon aux espaces intergalactiques n’est pas sans à-propos. Que le spectateur adhère ou non au choix esthétiques qui sont faits, on ne peut nier une lecture attentive de l’œuvre tout entière (partition et livret) et une transposition habile. L’exposé de la situation par exemple est parfaitement bien résumé par les images animées précédant l’ouverture, qui posent également d’emblée l’esthétique de tout le spectacle, rappelant aux spectateurs quarantenaires les animés de leur jeunesse (Albator, Goldorak, etc.). De même, dans l’esthétique de l’opéra du XVIIIe siècle, les airs ont pour fonction dramatique d’exprimer les émotions des personnages et de permettre aux chanteurs de montrer leur virtuosité. Le déroulement de l’action s’interrompt pour permettre l’effusion d’amour ou de haine. Olivier Fredj accompagné assume complètement cette fonction de l’air en proposant pour chacun d’eux une mise en scène spécifique : le plus souvent le chanteur est seul en scène, le décor change, une vidéo fait écho aux émotions exprimées et parfois même le chanteur s’élève dans les airs (au sens propre cette fois). […] L’ensemble du spectacle (car il s’agit bien de cela au vu de la diversité des moyens scéniques mobilisés) se révèle hybride à plus d’un titre tout en faisant preuve d’une grande cohérence esthétique et scénique : œuvre de jeunesse du compositeur mais présentant des difficultés techniques redoutables pour les chanteurs, une pastorale transposée en space opera, un opera seria mais ici teinté d’humour. »

 

Hier au Théâtre

 

« La loufoquerie continue avec quelques effets spéciaux kitsch et délicieux : le quintette vole souvent dans les airs et se fait tripoter par des cyborgs adorables aux bras longs. Des danseurs casqués, cousins des Power Rangers et des Daft Punk, effectuent des acrobaties du tonnerre et des bruitages amusants de jeux-vidéos ponctuent les chants de nos comédiens. Bref, pas question ici de se montrer rasoir ou pédant : on ne se prend pas au sérieux et on s’amuse !

Ce Re pastore prouve donc encore une fois la volonté du Châtelet de permettre à l’opéra de rayonner dans un champ beaucoup plus large en accentuant l’accessibilité de ses spectacles. Pari relevé haut la main avec la version colorées et spatiale de Buffe et Fredj. Grands enfants comme vrais bambins y trouverons assurément leur compte. Allez-y ! »

Frenchtouch 2

 

« Mais c’est surtout l’humour et l’inspiration très contemporaine de la mise en scène qui rendent toute sa fraicheur à ce magnifique opéra. […] Une mise en scène d’ Olivier Fredj et des décors originaux et ludiques de Nicolas Buffe, qui nous emmènent dans un univers intergalactique.

Pour Olivier Fredj, « Le roi pasteur » est un conte, avec ce qu’il présente d’images simples, de personnages types et de symboles ; une réalité exagérée juste ce qu’il faut pour être une peinture amusante et légère d’enjeux profonds et graves.

« Pour représenter cela, j’ai choisi de prendre le contre-pied de la codification traditionnelle de l’œuvre. Composée en airs séparés par des récitatifs qui font avancer l’action, l’œuvre juxtapose des « numéros », suivant pour la plupart la même construction musicale, et exprimant, par la répétition, les émotions des personnages. Dans cette production, nous traiterons les récitatifs comme les scènes cinématiques d’un jeu vidéo dont l’amour serait le processeur. Antoine Souchav’, dont je connaissais le groupe Scarlatti Goes Electro, interviendra donc en composant pour ces récitatifs des sons et bruitages électroniques inspirés de la science-fiction ».

Bulles de Culture

 

« C’est sans doute dans la fosse d’orchestre que l’on rencontre la collaboration la plus inattendue. L’ensemble Matheus compte un musicien supplémentaire, installé aux côtés du claveciniste. Lui-même devant un clavier (de synthétiseur, à l’opposé du spectre !), Antoine Souchav’ agrémente les récitatifs de bruitages et effets sonores sortis de l’univers du jeu vidéo. Le concepteur sonore n’est pas nouveau à ces expériences de mélange de sons et d’époques, adaptant de la musique baroque dans on duo Scarlatti Goes Electro ; avec ce sons synthétiques, il n’est nullement question de dénaturer l’oeuvre mais de la complémenter, de faire dialoguer chacun de ces aspects pour la renouveler.

On s’étonne d’abord, avant de rentrer dans le jeu et de s’émerveiller face à l’imagination et au plaisir créatif dont débordent cette production. Si dans la mise en scène, le premier acte surpasse le second, particulièrement dans l’interactivité entre les personnages et les décors, cette production du Théâtre du Châtelet deviendra sans aucun doute une référence.

Provocateur, exubérant, jubilatoire… Le jeune Mozart aurait adoré ! »

Renaud Machart

An intergalactic Arcadia

“(…)The thread followed by the joyous group called upon by the Théâtre du Châtelet for the staging preferred a more radical opting out in space and in time with space vessels to move the action into an intergalactic world full of manga-like comic book creatures, so everything seems less out of place than in those countless absurd pretentious operas that set the scene in antiatomic shelters. Many synthetic sound effects interrupt or superpose on the accompanying narrations. When they are integrated harmonically, the effect hits home.

 

LE FIGARO

Christian Merlin

“ to bring it back to life an original visual staging was no doubt necessary. There is no lunacy however; the story is told very clearly and the music unchanged, even with the clever interruptions by the synthesizers that punctuate the narrators, with sound effects that come straight from video machines. It is all very entertaining.

 

LIBERATION

Eric Loret

“an amusement for all, children and grown ups. The staging multiplies the take offs, atomic scooters, successful accelerations (an electric car, then a film breaking the wrong way round and there you go!). As far as we saw on the evening we were in the audience, 100% of the audience of the audience enjoyed it and applauded heartily

metteur en scène

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